LES AFFRANCHIS

Pourquoi les visionnaires ont besoin d’un architecte là où les opportunistes ont besoin d’une méthode ? | Saison 3 ✨

Laetitia MARTOS Season 3 Episode 6

Cet épisode explore la dynamique entre deux types d'entrepreneurs : les opportunistes, qui se fient à des méthodes éprouvées pour tirer profit des opportunités, et les visionnaires, qui créent leur propre chemin basé sur leur passion. 

• Comparaison entre opportunistes et visionnaires 
• L'importance de la passion pour les visionnaires 
• Rôle de l'architecte dans le développement des idées 
• Action de soutien et écoute active 
• Risques des méthodes imposées pour les visionnaires 
• Nécessité d'une équipe adaptée aux besoins des visionnaires

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Bienvenue dans LES AFFRANCHIS, le podcast des audacieux qui osent bâtir leur propre modèle de réussite.

Je suis Laetitia, entrepreneure, ambitieuse et libre. Depuis 12 ans, je guide les bâtisseurs atypiques, les ambitieux et les esprits libres à transformer leur vie en véritables œuvres d’art.

Si tu veux bâtir une vie où beauté et simplicité se rencontrent pour laisser un héritage puissant – pour toi, tes enfants et le collectif – alors tu es au bon endroit.

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Bienvenue dans LES AFFRANCHIS, le podcast des esprits libres, audacieux et ambitieux qui façonnent un nouveau modèle de réussite, à la croisée de l'art de vivre et de la parentalité.

Je crée la symbiose entre l'Intimité, l'Ambition, la Maternité et l'Héritage.

Guidé(e) par Laetitia – entrepreneure visionnaire et passionnée depuis 12 ans – ce podcast est une invitation à :

🌸 Élever ta vie de famille au rang d’œuvre d’art, empreinte de sens, d’ambition

🌸 T’affranchir sans te rebeller, en créant et incarnant un modèle entièrement nouveau, aligné sur tes valeurs

🌸 Tisser un héritage puissant, pour toi, tes enfants et le collectif : un héritage qui nourrit l’âme et redéfinit les standards du possible.

Entrepreneur, parent, bâtisseur ou rêveur, ici, l’entreprise devient un outil d’épanouissement, de transmission et d’invention. Chaque épisode t’aide à simplifier, universaliser et réinventer avec audace – tout en honorant ta liberté et ta singularité.

Si toi aussi, tu veux bâtir une vie élégante et impactante, mêlant beauté, ambition et héritage… alors ce podcast est ton rendez-vous incontournable.

Retrouve moi dans des espaces intimes et puissants d'accompagnement, c'est mon métier depuis 12 ans sur www.laetitiamartos.com

Speaker 1:

Je ne sais pas si ce sujet est clair pour tout le monde, mais ça me semble essentiel parce que c'est la base de tout. On va rentrer directement dans le vif du sujet, dans le milieu de l'entreprenariat, puisque c'est le domaine que je connais le mieux avec la parentalité. On va essayer d'imaginer aujourd'hui qu'il n'y aurait que deux catégories. C'est une grille de lecture, celle qu'on va prendre aujourd'hui D'un côté, les opportunistes, de l'autre côté, les visionnaires. Ils ne sont pas l'un contre l'autre, juste ces deux réalités qui se côtoient en même temps, comme la richesse côtoie la pauvreté. Ce n'est pas l'un contre l'autre, c'est comme ça. Les opportunistes, on va imaginer que ce serait un profil de personne qui voit, observe, regarde autour Et sur le marché, dans la vie de manière générale, voit quelque chose et se dit là, il faut répondre à ce sujet, à cette problématique, à cette thématique. À ce sujet, à cette problématique, à cette thématique, à ce vide, à ce trop plein.

Speaker 1:

Les opportunistes ont une lecture de la vie, ont une lecture du marché où, en regardant à l'extérieur d'eux, ils savent où s'imbriquer pour pouvoir prendre le train en marche. Donc, il y a un train qui est là et eux, ils disent là, il y y a une place. Ils se mettent dedans et le train continue d'avancer. Donc, ça, c'est un certain nombre d'entrepreneurs qui ont cette grande capacité je le dis parce que moi, je ne l'ai pas de voir sur le marché des opportunités et d'y répondre OK, on les pose là, On va les mettre là sur l'étagère. Ensuite, on va prendre une autre catégorie, c'est la seconde catégorie d'entrepreneurs, ce sont les entrepreneurs que je vais appeler aujourd'hui visionnaires. Moi, j'utilise toujours ces mots-là Dans tous mes lives. Si tu apprends à me connaître aujourd'hui, je m'appelle Laetitia, je fais ce travail depuis 12 ans et depuis 12 ans, moi, ce que je fais, c'est que j'écoute des visionnaires et je conçois l'architecture totale de leur projet.

Speaker 1:

Donc, la seconde partie, ce sont les visionnaires. Les visionnaires, c'est quoi, eux? ils n'ont pas cette capacité à regarder le train qui passe et à se dire tiens, il y a un espace, je vais rentrer dedans. D'ailleurs, ces gens-là, ils ne voient même pas le train. Pourquoi? Parce qu'ils ne regardent pas là où il y a le train, ils regardent là où leur regard est, à ce moment-là, appelé. Voilà, donc, les visionnaires. Alors, évidemment, mon cœur est différent et vous le sentez sûrement quand j'en parle. Les visionnaires, ils ne regardent pas là où il y a de l'action. Les visionnaires regardent là où ça les intéresse, là où ça les passionne Et, en fait, ils s'en foutent qu'à ce moment-là il y ait un train qui passe, ils s'en foutent qu'ailleurs il y ait de l'argent à gagner, ils s'en foutent qu ailleurs ce soit plus vert, ils s'en foutent parce qu'en fait, eux, ils ont une passion, Un truc qui les dévore, un truc qui les appelle.

Speaker 1:

Et il y a un client qui va se reconnaître et des fois, il me disait Non, mais Laetitia, mais moi je n'ai rien à foutre, en fait, de faire un site Internet. Moi, ce que je veux, c'est façonner le paysage. Pourquoi? Parce que lui est passionné par son métier. Et oui, donc, faire un site internet, clairement, c'est pas ça qu'il appelle. Donc, le visionnaire, il est passionné, il est habité, il a quelque chose, mais qui est là depuis toujours. Alors, en fait, au fur et à mesure de la vie, ça a pris plusieurs noms, il a donné plusieurs noms. En fait, c'est exactement toujours la même chose.

Speaker 1:

Et cette passion fait qu'il regarde toujours au même endroit Et il ne regarde pas si le marché est prêt, il ne regarde pas si le marché est intéressé, il n'en a rien à faire. Ça, en fait, ce qu'il appelle ses clients, c'est sa passion pour ce qu'il ou elle fait Et, en fait, il va créer un marché Et c'est pour ça qu'il n'a pas d'intérêt à répondre à un marché. C'est-à-dire qu'il crée le marché, il crée l'idée. Donc, pour ces gens-là, au début, le référencement, par exemple, sur Internet, ça ne sert à rien Parce qu'en fait, il n'y a personne qui cherche ça, puisque personne ne sait que ça existe.

Speaker 1:

Et je peux vous dire que, depuis 12 ans, avec la totalité des clients comme ça, que j'ai accompagnés 100% du temps c'est le cas qui vendent des produits, des services, les deux du présentiel, du distanciel, avec des réseaux, sans réseau, c'est un point commun, c'est un marchand, toujours de la même manière. Alors, du coup, très bien, on a compris, on a deux profils le mec ou la nana qui répond aux opportunités du marché, parce qu'il répond au marché, et, de l'autre côté, les visionnaires, qui créent les marchés et qui ne sont pas en train de regarder ailleurs, qui ne sont pas en train de chercher une opportunité de se glisser dans une opportunité, qui créent des marchés. Ok, on a compris comment ça se passe dans le déploiement concret de ces deux types d'activités. Les premiers, ce qu'ils font, ça existe déjà quelque part. Donc, en fait, ce qu'ils cherchent, c'est une méthode, c'est une méthode pour déployer leur marché, qui existe déjà. Donc, comment ça se passe, c'est vraiment très simple. Moi, je crois vraiment que la vie est très simple. Donc, tout ce que je fais, c'est simple. Donc, regarde l'idée.

Speaker 1:

Ils ont pris le train en marche. Dans le train, ils sont comme en train de regarder qui c'est, qui a déjà fait ce que moi je fais, moi, je vais là, et donc je veux quelqu'un qui a déjà été que moi je fais, moi, je vais là, je veux quelqu'un qui a déjà été et moi, je prends la même chose. Ils ont besoin d'une méthode. Et quand on applique la méthode, en fait, on s'en fout du reste. On applique la méthode parce qu'on veut le résultat Et donc on est driveé par le résultat et, en fait, peu importe la méthode nous y amènera, l'opportuniste a besoin de méthode.

Speaker 1:

Alors là, déjà, il y a un petit truc un peu glissant, La différence j'ai le nez qui me gratte. À tous mes amis du symbolisme, vous allez me dire ce que ça veut dire d'avoir le nez qui gratte. Peut-être que je dis une vérité qui me tend, qui me crispe. Il y a maintenant ce qu'on appelle la stratégie, stratégie d'entreprise, stratégie marketing. Donc, si tu ne viens pas du business.

Speaker 1:

La stratégie, c'est quelque chose qui est de fait surmesurant. On ne peut pas appliquer la stratégie de quelqu'un d'autre. Ça ne peut pas marcher puisque, dans la définition même de la stratégie, ça va être une stratégie faite sur mesure. Une pomme n'est pas une boire. Donc, si quelqu'un dit je vais te refiler ma stratégie, il ne te donne pas une stratégie, il te donne une méthode.

Speaker 1:

Déjà, les mots sont importants. Si on pouvait faire un truc, c'est déjà utiliser les bons mots, ce serait quand même chouette. Comme ça, déjà, on se comprendrait entre nous, même si on parle la même langue. Donc, d'un côté, il y a la méthode, il y a un léger glissement vers la stratégie OK. Et là, il y a les visionnaires OK.

Speaker 1:

Alors les visionnaires, qu'est-ce qu'ils font En fait? eux, ils ne cherchent pas quelqu'un qui aurait fait ce qu'ils ont fait avant pour faire la même chose, parce qu'il y ait quelqu'un qui ait déjà fait quelque chose, parce qu'en fait, cette autre personne n'a rien à voir avec eux. C'était pas le même siècle, c'était pas les mêmes machines, c'était pas le même temps, il n'y avait pas les mêmes outils. Cette personne ne partait pas du même point. Cette personne avait beaucoup d'argent, beaucoup de formation, aucune formation, venait d'un secteur, pas du tout du même, avait de l'expérience, n'en avait pas, avait 50 ans, en avait 18.

Speaker 1:

Donc, les visionnaires, en fait, non seulement ils ne cherchent pas, mais en plus, si ça leur venait, ils n'en ont juste rien à cirer. Ils ne regardent pas ça, ça ne les intéresse pas. En fait, les visionnaires tracent leur route, ils vont devant. Merci, caroline, le visionnaire, il regarde droit devant lui, il a son idée et il trace Et il y va.

Speaker 1:

Donc, lui, on est bien d'accord par rapport à la démonstration, il n'en a rien à faire d'obtenir une méthode. Alors, ça ne lui parle même pas, et d'ailleurs, ça ne lui vient même pas à l'idée. Voir même la stratégie, rien que le mot, ça lui donne un peu envie de vomir. Rien que le mot, ça lui donne un peu envie de vomir. Pourquoi? Parce que ça contraint, ça cadre, et du coup, ça lui fait un peu ce truc dans le dos de Oh, putain, pourquoi Je ne vais pas être libre, ce n'est pas expansif, ce n'est pas agréable, ce n'est pas».

Speaker 1:

Donc, déjà, si un visionnaire, on lui propose une stratégie, ça va un peu le temps. Si le visionnaire, on lui propose une stratégie, ça va un peu le tendre. Si le visionnaire, à ce moment-là, est un peu vulnérable, on peut tenter le coup, on peut toujours y arriver, mais ce n'est pas le but. Le visionnaire, il a besoin de quoi? Il a besoin de quelqu'un qui l'écoute Est-ce qu'on peut parler de ça? Quelqu'un qui l'écoute vraiment Et quelqu'un qui part d'une espèce de chaos.

Speaker 1:

C'est une idée, c'est un concept, c'est pas borné. Y'a pas de début, y'a pas de fin, c'est chaotique. Quoi, tu vois? il y a un truc.

Speaker 1:

Mais le visionnaire, lui, il voit vraiment ce qui pourrait en sortir. Il voit vraiment ce qui pourrait en sortir, sauf que le truc, il est pas du tout structuré, c'est de l'ordre de l'idée. Donc, je fais vraiment appel à ça parce que ça se passe dans la tête. Alors, c'est soit reçu de l'extérieur, soit c'est, soit reçu de l'extérieur, soit c'est dans le champ des idées. Le vocabulaire, chacun utilise celui qu'il veut.

Speaker 1:

Ça vient de Dieu, mais c'est là, c'est pas là, c'est pas tangible, on peut pas le toucher. Et donc, là, le visionnaire, il a besoin de quelqu'un qui l'écoute déjà pour le mettre en forme. Parce qu'avec quelqu'un qui sait l'écouter d'où le titre de ce live quelqu'un qui est un architecte, l'architecte son métier, c'est quoi? C'est d'écouter la vision Et de préciser la vision.

Speaker 1:

Un architecte, un architecte, alors, on voit souvent l'architecte comme l'architecte d'une maison, mais il y a plein de types d'architectes. Ok, l'architecte d'une maison. Quand tu vas voir un architecte, si t'as jamais été, je vais te dire comment ça se passe. Tu vas voir quelqu'un et cette personne, elle écoute, ok, et elle va traduire la vision, l'idée que va se passer sur un papier. Voilà, il dessine, c'est quelqu'un qui s'est dessiné Et qui va comprendre, ou pas, ta vision. Et toi, quand tu vas voir sur papier ce que ça donne, waouh, ça va te donner, tu vas dire ah, ouais, non. Mais finalement, maintenant que je le vois comme ça, non, non, mais en fait, non, c'est pas tout à fait ce que je voulais. Non, non, hop, je réajuste, je restructure. Ok, je restructure. Voilà, en fait, j'avais dit que je voulais deux salles de bain, mais maintenant que je vois le plan, non, mais c'est ridicule, en fait, on n'a pas du tout besoin de deux salles de bain, parce que, non, non, mais pas du tout.

Speaker 1:

Ou bien, non, en fait, il faudrait trois salles de bain, il faudrait qu'il y ait une salle de bain pour chaque chambre, voilà, ou bien ma femme, elle veut une baignoire, parce que si ta femme, elle est aussi chiante que moi. Elle veut une putain de baignoire Et du coup, ça rentre pas parce qu'il faut un placard. Ok, et donc, quand tu vas voir ce dessiné, l'architecte, il va t'aider. En même temps qu'il te pose des questions sur ta façon de vivre, ta façon de voir et où tu vas, il va t'aider à structurer. Qu'est-ce qu'il fait l'architecte? Il écoute, il écoute En t'écoutant, il structure. Mais c'est pas toi qui structure le visionnaire, là, c'est l'architecte qui fait le taf, il structure, il, il fait le taf, il structure, il dessine. Donc, je veux dire, il y a un papier concret. J'ai juste plein de papiers en bazar devant moi. Ok, il dessine. Ok, il dessine.

Speaker 1:

Et quand toi, tu vas voir prendre forme la traduction de ta vision, tu vas réajuster, Tu vas optimiser. Tu vas peut-être voir ta vision plus grande en disant tu vas peut-être voir ta vision plus grande en disant Ah, ouais, mais en fait, je ne m'étais pas rendu compte que de passer d'une maison de 250 m² à un appartement de 48 m², je ne m'étais pas rendu compte que ça faisait des chambres aussi petites que ça, je ne m'étais pas rendu compte. Ok, donc, peut-être qu'il faut que ce soit un peu plus grand Et on réajuste comme ça. Donc, un architecte, son but, c'est de traduire ta vision en quelque chose de concret. Ça, moi, ça, c'est mon métier, ça, juste ça, oui, marie. Marie dit l'écoute en haute couture est rare sur le marché. Et oui, parce que tu sais, ça prend du temps, on le sait tous. Écouter quelqu'un, ça prend du temps.

Speaker 1:

Et ce moment d'écoute, quand tu écoutes un visionnaire je ne parle pas d'un opportuniste on a bien compris l'idée du live. Le visionnaire, parfois, sa vision, elle est à ça de la clarté, mais parfois, sa vision, elle est à ça de la clarté, mais parfois, sa vision, elle est à ça de la clarté, tu vois, et du coup, il y a pas mal de chemin à faire pour clarifier. Il y a pas mal de chemin, et ça dépend. Ça dépend pas de la personne, ça dépend du moment. Ça dépend du moment Parce que il y a des visionnaires qui ont une idée. Pour eux, c'est vraiment un truc normal, mais pour quelqu'un d'autre, c'est quelque chose d'incroyable. Pour un opportuniste, ça paraît fou, mais parfois même pour le visionnaire, ça lui paraît énorme. Et là, la question, c'est Putain, mais par quel bout je le prends, ce truc, en fait, c'est tellement grand, j'ai conscience que c'est beaucoup plus grand que moi.

Speaker 1:

Donc, moi, j'ai des clients qui disent j'ai reçu ça, j'ai canalisé ça, ça me vient de Dieu, de mes guides. J'ai une idée, peu importe chacun son vocabulaire, là, ce n'est pas l'objet de ce live, mais c'est quelque chose qui dépasse notre propre vie, c'est immense. Et donc, l'architecte, qu'est-ce qu'il va faire? Déjà, il va analyser dans quelle situation est la personne, d'où on part, où on va, sachant que le où on va n'est pas forcément clair.

Speaker 1:

Un jour, j'ai un client qui m'a écrit. Je lui avais dit qu'est-ce que tu dirais? qu'on a fait tous les deux. Et il m'a écrit en fait, laetitia, c'est comme si nous, on lançait un film et que toi, tu connaissais la fin du film avant que nous-mêmes nous la connaissions. Alors, je crois pas que je vois la fin du film, mais par contre, entre, comme j'écoute, comme j'écoute et en redéfinissant, c'est vous, mes clients visionnaires, c'est vous, en vous regardant, où je vois tout qui est en train de se construire. C'est pas moi qui ai un truc de voir le bout de l'histoire, c'est que je vous vois en train de le construire.

Speaker 1:

Et moi, qu'est-ce que je fais? J'ai ce talent-là de prendre un papier et un stylo et de dessiner. Il y a plein de mes clients. Ils me voient vraiment. Je dessine, je prends un papier, je prends un stylo, j'ai une caméra exprès ou je prends un ordi, je partage mon écran. Mais c'est extrêmement concret. Et le visionnaire, il a besoin de quelqu'un qui l'aide à transformer sa vision en une traduction, je ne sais pas concrète, palpable.

Speaker 1:

Et ça prend plein de formes possibles. Ça prend la forme d'un site internet, ça prend la forme d'un livre, ça prend la forme d'une conférence, ça prend la forme d'un écosystème d'offres, ça prend la forme d'une nouvelle société, ça prend la forme d'une posture, ça prend la forme d'un mouvement, ça prend la forme d'une association, d'un séminaire, ça prend la forme d'un produit, d'une machine. Moi, j'avais un client qui me disait j'aime pas te dire ça, laetitia, mais tu es mon majordome, j'adorais ça, c'était trop mignon. Il, mais tu es mon majordome, j'adorais ça, c'était trop mignon. Il me disait je sais, ce n'est pas très positif, mais en fait, tu penses à ce qu'il faut faire avant même que moi, je pense quoi faire.

Speaker 1:

Parce qu'effectivement, le visionnaire qui a une vision, lui, ce qui l'importe, c'est la vision, c'est ça traduit. Ok, moi j'ai la vision, mais le visionnaire, son taf, c'est d'avoir la vision et c'est d'embarquer des gens dans cette vision, c'est d'être le leader de cette vision, d'avoir cette posture, et puis, quand il est là, tu sais quoi ce qu'il fait? Il continue son chemin. C'est autre chose encore qui va l'appeler. Mais pendant ce temps, le visionnaire, il a besoin de soutien. Il a besoin de soutien, il a besoin de quelqu'un qui sache comprendre, quelqu'un qui sache entendre et quelqu'un qui sache traduire dans la matière.

Speaker 1:

Marie, tu dis l'excellence, être en faculté de proposer du sur-mesure pour guider le mouvement, de passer du subtil au tangible. Et ça, marie, je sais, je sais que tu sais, marie, j'ai cette connexion avec Marie, et ça, c'est trop important. Que les visionnaires, alors, évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais que les visionnaires sachent s'occuper de gens qui vont get it, qui vont pas dire ouais, là, tu vois, quand tu me dis ça, les gens, tu vois, ils vont pas comprendre. Il faudrait un peu le simplifier, tu vois, parce que sinon, les gens, tu vois, ils vont pas comprendre, hein, il faudrait un peu le simplifier, tu vois, parce que, sinon, les gens, ah, non, non.

Speaker 1:

Mais attendez, le visionnaire, il s'adresse pas à n'importe qui, hein. Il s'adresse pas au mec qui comprend rien, hein, non, non, non, non, le visionnaire, il s'adresse déjà à quelqu'un qui comprend le truc, mais dans son domaine, hein, alors, mais dans son domaine. Alors, moi, évidemment, quand je travaille avec Jean-Marie qui fait de l'agriculture, et avec Marie qui travaille dans la spiritualité, on pourrait dire qu'il y a un monde entre eux, mais pas vraiment. C'est juste que leur vision s'exprime dans la matière de deux façons différentes.

Speaker 1:

Mais réellement, ils ne sont pas si éloignés que ça. Mais il y a besoin de quelqu'un. Ce quelqu'un, ce n'est pas un stratège, ce n'est pas une méthode, c'est un putain d'architecte. L'architecte, il part de ta vision, la vision que tu as de ton lieu de vie, de ta façon de vivre, à un plan d'une maison. Voilà, mais l'architecte, il ne fait pas que bâtir une maison. Sinon, tu demandes à un maçon L'architecte, il fait les plans d'une façon de vivre. Voilà, Moi, mes clients, ils ne me disent pas, néticien, quel est le modèle de business que je pourrais avoir.

Speaker 1:

Ils ne sont pas là en train de feuilleter le catalogue des modèles de business. Alors, page 42. Le modèle réseau sociaux, business en ligne, tu feras ça? Non, pas du tout. Ils ne savent même pas qu'il y a un catalogue. Ils s'en foutent d'ailleurs, ils n'ont même pas regardé ça.

Speaker 1:

Mes clients, ce qu'ils veulent, c'est quelqu'un qui sache les écouter, mais quelqu'un qui clique quoi, je ne sais pas comment dire Qui cliquent Et qui disent ok, ok, je l'ai, et ça, on va le traduire Et ça prend plein de formes possibles. Ça prend plein de formes possibles. Et quand mon client me disait tu es mon majordome, c'était alors moi. Maintenant, j'ai mis le mot architecte depuis dessus. Mais c'est trop important de s'équiper de quelqu'un qui va comprendre Pourquoi.

Speaker 1:

Parce que si, aujourd'hui, vous allez voir, je sais pas, chez nous, là où on habite, il y a des constructeurs qui font toutes les mêmes maisons C'est toit noir, machin blanc, c'est tout pareil. Vous pouvez changer la porte, les fenêtres, voilà, ça, ça va. Ça, ça va.

Speaker 1:

Si vous voulez avoir une maison, voilà, mais moi, mes clients, ils cherchent pas une maison, en fait. Alors, déjà, parce que souvent ils en ont déjà une, mais en fait, ils cherchent une façon de vivre Et donc, en fait, que ça ait trois chambres et une cuisine. Oui, bien sûr, parce qu'ils vont avoir besoin de dormir et de manger. Mais en fait, c'est Moi dans ma maison. Voilà ce que j'aimerais ressentir. Voilà, dans ma maison, comment j'aimerais que mon mari se sente, ma femme se sente, et puis, tu sais, j'ai une vision, il y a très longtemps, c'est que je pourrais accueillir des gens dans le besoin.

Speaker 1:

Et ça, pour moi, c'est un sujet qui est trop important, trop important, parce que, qu'est-ce que je vois aujourd'hui? Je vois, et franchement, ça me donne limite envie de pleurer. Je vois des visionnaires qui s'équipent de méthodologie ou qui achètent des méthodes. Ça peut pas marcher. Tu vois, c'est comme si tu voulais manger sain et que t'achetais des produits Uncle Ben's à réchauffer quoi? Ça peut pas, ça peut pas marcher.

Speaker 1:

Et, en fait, le visionnaire, pourquoi il fait ça? C'est'est parce que, souvent, il a parlé de ses visions à des gens qui ne peuvent pas les comprendre, et donc pas tous, mais il y en a qui se sont résignés. Il y a Marie qui était là. Alors, marie, c'est vraiment quelqu'un qui ne s'est pas résigné, heureusement, mais qui aurait pu, qui aurait pu, comme tout le monde, parce que les visionnaires, on n'est pas des surhumains, on est des gens normaux de la vie de tous les jours.

Speaker 1:

Et élever un visionnaire, ça prend du courage, ça prend du train. Ça prend du courage quoi? Ça prend du courage? ça prend du train, ça prend de l'écoute, ça prend des échecs, ça prend des faux espoirs, ça prend des espoirs déçus, ça prend OK.

Speaker 1:

Et ça, quand vous avez un architecte et que vous êtes un visionnaire, vous n'êtes pas là pour faire son boulot à lui. C'est-à-dire que si vous vous équipez d'un visionnaire, c'est pour ne pas avoir à faire les plans vous-même. Et les visionnaires ont souvent cette déconnexion du concret. C'est-à-dire j'ai la vision, j'ai l'idée, j'ai le machin. Trop bien Comment on fait, comment on structure Et ça prend quelle forme, ça va où.

Speaker 1:

Je travaille avec Thibaut récemment, et Thibaut, le dernier jour, en travaillant ensemble, je lui ai fait la surprise, je lui ai fait son site internet. Donc, j'ai envoyé une vidéo pour lui montrer son nouveau site internet et il me dit non, mais c'est juste pas possible. T'as capturé l'essence de qui je suis pour le proposer à l'extérieur de mon cerveau? oui, parce que l'architecte, c'est pas lui qui monte les murs, c'est pas lui qui pose les menuiseries, c'est pas lui qui pose la cuisine, le parquet ni la peinture. Ok, moi, la différence, c'est queil y a certaines catégories de métiers que je possède en plus et qui me permettent de construire la maison. Je ne le fais pas toujours, mais souvent. Et ça, mais putain, équipez-vous de quelqu'un qui comprend et qui transforme votre vision, qui la traduit en quelque chose de tangible et sur le chemin, qui vous aide à y aller. Dans le business, ça s'appelle votre modèle de business, votre modèle d'entreprise qui vous aide à y aller d'une façon qui est respectueuse pour vous.

Speaker 1:

Dans le domaine de l'architecture, c'est quelqu'un qui vous dirait Ok, vous avez combien de temps pour déménager? Est-ce que vous vous sentez capable de faire les peintures? Est-ce que vous vous sentez capable de je ne sais pas faire l'assainissement. Si vous êtes comme moi, moi je ne me sens pas capable d'avoir un tractopelle, je ne sais pas m'en servir, ça ne m'intéresse pas.

Speaker 1:

Ok, du coup, il va falloir partir sur un autre modèle. Si, par contre, moi, je sais bien faire les joints de placo, bon ben, s'il me dit est-ce que vous sentiriez de faire les joints de placo? Non, mais je suis capable. Ok, donc, on réajuste le modèle. Donc, dans l'architecture, il y a le processus avec lequel on y va et il y a le résultat la maison, ce qu'on voit, et la maison quand on fait appel à un architecte. Voilà pourquoi ça s'appelle une maison d'architecte, c'est parce que ça traduit la vision du propriétaire dans le tangible, dans la vie de tous les jours.

Speaker 1:

Si on achète une maison de lotissement où il y a dix mille fois les mêmes en ce moment, on voit plein moi, j'habite en Dordogne, il y a les mêmes maisons que quand je vais à Toulouse, que quand je vais à Royan, que quand je vais à La Rochelle. C'est les mêmes. Ce ne sont pas des maisons qui traduisent la vision du propriétaire. C'est une méthode de construction, opportunité, opportuniste. C'est la première catégorie dont on parlait au début. L'opportunité, c'est quoi? De se loger le plus vite possible, à bas coût, dans une maison plutôt à peu près saine. Voilà, c'est ça, c'est l'opportunité.

Speaker 1:

Mais les visionnaires, ils ne sont pas là pour habiter une maison, ils sont là pour laisser une trace, ou ils sont là pour ne pas laisser de trace. Je veux dire par là, construire une maison qui va s'auto-détruire, construire une maison qui ne va pas toucher à la nature autour. Donc, ils sont là pour laisser une trace ou ne pas en laisser du tout. Mais ne pas laisser de trace de notre vie sur Terre, c'est un défi aujourd'hui. Donc, c'est aussi un héritage qu'on laisse ou qu'on ne veut pas laisser.

Speaker 1:

Donc, tout ça pour vous dire que ce sujet est trop important. Ne vous perdez pas dans les méthodes si vous êtes un opportuniste. Ne vous perdez pas avec un architecte. Si vous êtes opportuniste, ça n'a rien. Si vous êtes visionnaire, n'arrivez pas à chercher des méthodes, ça ne marchera jamais. Oui, vous allez essayer, vous allez faire un burn-out, puis un deuxième, puis un troisième. Au bout d'un moment, vous allez dire l'entrepreneuriat ce n'est pas pour moi, alors que c'était très bien pour vous, mais que vous avez acheté des méthodes.

Speaker 1:

Donc, équipez-vous en fonction de votre cerveau, Équipez-vous en fonction de qui vous êtes, voilà. Et les visionnaires, ils ont besoin d'une équipe qui soit adaptée à la direction. Voilà, un architecte, ça m'a fait du bien de le dire. Voilà. Donc, je vous remercie beaucoup de votre attention. Évidemment, quand vous avez besoin d'un architecte pour votre business, qui sache traduire la vision avec un plan clair, matériel, qui est palpable, qu'on peut toucher, et qui sache faire du tangible Et à votre rythme à vous, je suis votre personne. Voilà, je suis votre personne, c'est mon métier.

Speaker 1:

Ça fait 12 ans que je fais ça, je le fais très bien, j'adore le faire, je le fais tout le temps, c'est toute ma vie, c'est ma passion, c'est ce que je fais ça, je le fais très bien, j'adore le faire, je le fais tout le temps, c'est toute ma vie, c'est ma passion. Voilà, c'est ce que je fais. Par contre, effectivement, ça trie, parce que je ne travaille qu'avec des visionnaires, voilà, mais par contre, je clique. Voilà, donc, si tu as besoin de quelqu', et bien sûr, je travaille en individuel, parce que du coup, ça, on ne peut pas le faire à plusieurs, de fait. Bisous, salut.